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Le Musée Égyptien de Turin est célèbre dans le monde entier après celui du Caire car il s’agit du seul musée entièrement consacré à la culture de l’Égypte Ancienne.

Sa fondation est précédente à celle du Musée Égyptien du Caire étant donné qu’il fut fondé en 1829 par le Roi Carlo Felice de Savoie en réunissant les différentes collections qu’il avait acquis ou qui lui étaient parvenus des précédentes collectionneurs comme Bernardino Donati à la moitié du XVIIIe siècle qui s’était rendu en Égypte et avait retrouvé différents reste, en les portant avec lui à Turin.

Le musée a été donc une des destinations les plus importantes pour des chercheurs de la culture égyptienne comme aussi de la part du célèbre Jean-François Champollion, découvreur de la stèle de Rosetta pendant la campagne de Napoléon en Égypte. À la fin du XIXe siècle, le directeur de l’époque Ernesto Schiaparelli, devenu ensuite un archéologue reconnu mondialement, il conduisit et fit conduire diférentes campagnes de fouilles en Égypte pour acquérir de nouvelles pièces. Le Musée du début du XXe siècle réussit à contenir environ 30.000 pièces pouvant transmettre la culture égyptienne au public sous différents aspects: Art et Architecture jusqu’aux objets d’usage commun et non pas les momies et les payrus.

Au cours du siècle précédant des pièces ont continué à arriver des campagnes de fouilles effectuées par la Mission Archéologique Italienne entre 1900 et 1935. À cette époque était en vigueur la règle que les produits manufacturés retrouvés étaient divisés entre Italie et Égypte tandis qu’aujourd’hui tout objet retrouvé reste sur le sol égyptien.

En 2015, le musée a subit une importante restructuration et organisation des salles et a réouvert au public le 1 avril 2015.

Les zones pour la didactique ont été agrandies et dotées d’un système innovant de divulgation au public par la présence de vidéos qui permettent d’illustrer au mieux les objets du musée.

La structure d’exposition est divisée en 4 étages (trois en superficie et un au sous-sol) et est présente une bibliothèque spécialisée en plus des espaces pour la restauration et l’étude des momies et des papyrus. Le musée est un des plus visités au monde et a subit une augmentation de million de visiteurs de sa réouverture à aujourd’hui.

Le Musée Égyptien de Turin, à voir

ÉTAGE HYPOGÉE: L’HISTOIRE DU MUSÉE

Une fois dépassés les contrôles de sécurité on accède à la première salle où se trouve l’explication sur l’histoire du Musée et sur sa fondation jusqu’à aujourd’hui.

Ici on peut voir aussi le papyrus de Iuefankh, le célèbre Livre des Morts que chacun de nous a entendu citer dans les films d’histoire ou d’aventure comme ceux d’Indiana Jones. À travers un escalier mobile ou un ascenseur on monte jusqu’au deuxième étage ou commence la visite structurée à travers les différentes phases historiques de l’histoire égyptienne.

DEUXIÈME ÉTAGE: DE L’ÉPOQUE PRÉDYNASTIQUE AU NOUVEAU RÈGNE

Au deuxième étage est conservée la collection la plus importante et qui concerne la peériode de plus grande splendeur de l’histoire d’Égypte.

Sont présents ds objets qui vont de l’époque prédynastique comme la momie d’un homme adulte qui remonte à 3500 a.C. La dépouille est exposée en position foétale à l’intérieur d’une baignoire ovale avec tout autour ses objets à usage personnel. Ces “fosses” étaient creusées dans le désert pour faciliter la dessiccation du corps.

Ceci démontre que déjà à l’époque antique le soin du corps du défunt était important pour la culture égyptienne. À la même époque appartient la “Toile de Gebelein” qui est l’exemple le plus ancien de peinture sur lin jamais retrouvé. Elle fut découverte justement à Gebelein, un site à 30 kilomètres de Thèbes. Les différents fragments ont été réunis en 4 panneaux. Il s’agit d’un renouveau très important car il nous illustre les fragments de vie quotidienne du temps comme la danse, la chasse et la naviguation.

Une autre pièce importante qui se trouve à cet étage est la Statue de Redit. L’oeuvre représente la princesse Redit, qui a vècu entre 2592 et 2118. L’oeuvre est travaillée dans ses plus petits détails probablement à travers des instruments faits eux aussi en pierre. La statue est donc déjà à partire de l’ancien règne un élément artistique fondamental étant conservé  des Ka, c’est-à-dire la force vitale du défunt. De Gebelein provient aussi la Tombe des Ignoti (de l’Inconnu), dont le musée conserve le matériel retrouvé à l’intérieur c’est à dire les momies et les dots respectifs. Étant donné qu’aucun nom des propriétaires n’a été retrouvé la tombe est renommée “ des inconnus” de l’italien “ degli ignorti”. Elle est intéressante car les attributs du défunt ont été bandés séparément et les traits du visage ont été dessinés sur la momie même.

Dans la même salle est présente aussi le matériel provenant de la Tombe d’Ifi et Neferu remontant au 2118-1980 avant J.C. L’importance de cette tombe est liée aux peintures pariétales rurales et à la riche dot qui deviendra typique du Moyen Règne.

Au Moyen Règne appartient aussi la Statue d’Uahka remontant à 1850 et un type d’exemple de sculpture privée. Au Nouveau Règne, époque de plus grande splendeur pour l’Égypte grâce à ses grands Pharaons comme Ramsès II et Sethi I appartient le Papyrus Erotique qui est l’unique exemple de document comique de l’époque égyptienne avec des animaux humanisés.

PREMIER ÉTAGE: DES DÉCOUVERTES DE DERI EL-MEDINA JUSQU’À L’ÉPOQUE ROMAINE ANTIQUE TARDIVE

À cet étage sont conservés certains objets trouvées lors des fouilles à Dei El Medina, célèbre car furent retrouvés à l’intérieur d’une caverne certaines momies de Rois et Reines importants avec certains objets de leur trousseau.

Sont présents en plus des objets remontant aux époques Tolémaïques et Romaines, une importante Galerie de Sarcophages et la Papyrothèque où sont conservés certains des plus importants papyrusde l’Égypte ancienne.

Le joyau de l’étage est pour autant la Tombe de Kha. Elle a été retrouvée en 1905 aux alentours de Deir el-Medina, et contenait un très riche trousseau composé de lits, chaises, écrins, petites statues, vases et nourriture – et les sarcophages avec les momies de Kha, architecte en chef au service du pharaon Amenhotep III, et l’épouse Merit. Au moment de la découverte, la tombe était intacte: chaque objet singulier se trouvait dans la même position dans laquelle il avait été arrangé 3400 années auparavant.

En poursuivant le long des salles de l’étage on trouve la Galerie des Sarcophages qui a été insérée après 2015 avec la nouvelle restauration du musée. La galerie contient certains des plus beaux sarcophages de la Troisième Période Intermédiaire et de l’èpoque tardive (1100-699 a. C.). Parmi ses sarcophages en bois du scribe royal Butehamon, qui comprend un sarcophage externe, un interne et un faux couvercle, finement décoré de l’extérieur.

REZ-DE-CHAUSSÉE: LA GALERIE DES ROIS, LE TEMPLE D’ELLESJJA ET LES SALLES NUBIENNES

Le rez-de-chaussée est la dernière partie du parcours de visite du Musée Égyptien et il contient la célèbre Galerie des Rois. À l’intérieur de cette salle spectaculaire se trouvent de nombreuses statues colossales situées de façon monumentale à l’intérieur de cet espace d’exposition. L’accès à la salle est protégé par deux énormes sphinx en grès remontant à 1292-1250 av. J.-C., qui semblent être là pour accueillir le visiteur. En poursuivant on se retrouve à admirer la célèbre statue de Ramsès II: celle que l’archéologue français Champollion définit “l’Apollon du Belvedere de l’art égyptien” et qui constitut le symbole du Musée Égyptien de Turin.

Au même étage se trouve le templs rupestre qui fut fait construire par Thoumosis III à côté d’Abou Simbel en Nubie (actuelle Éthiopie): le Temple d’Ellesya. Ses décorations, sculptèes le long des parois, avant Akhenaten, ensuite par Ramsès II et ensuite aux Chrétiens même, auxquels on doit les croix et les étoiles à 5 pointes. Avec le début de la construction de la Digue d’Assouan en 1960, ensuite le lac Nasser menaçait d’envahir Abou Simbel et les autres temples de la Nubie, l’UNESCO s’engagea en une mission inernationale afin de récupérer des temples de tout la Nubie. Parmi les 19 qui furent démantelés et recomposés, à l’Italie, qui avait participé avec ses ingénieurs à l’opération de sauvetage, fut donné un temple: il s’agit du Temple d’Ellesya, aujourd’hui situé au rez-de-chaussée du Musée Égyptien de Turin.